Dernière création des artistes des Rencontres Lyriques spécialement conçu pour le THÉÂTRE DE MARBRE. Avec chant, danse contemporaine et ensemble musical (piano, clarinette, saxophone, violoncelle, shruti, handpan, percussions, vidéos et bandes sonores).
A partir du mythe de la caverne de Platon, mais avec une analyse résolument contemporaine du sujet, ce spectacle engagé dépeint la manipulation par l’image et la manipulation médiatique dans notre société. Il promet un regard aiguisé et parfois acerbe sur notre société de consommation. Tout commence, dans un temps incertain, au fond d’une caverne. Des choreutes s’éveillent et laissent leur regard se porter sur des ombres qui voltigent sur les parois rocheuses de la caverne.Soudain, Big Eye s’adresse à eux en leur disant qu’ils ne sont que des marionnettes sous surveillance. Les choreutes vont alors évoluer sous le regard de Big Eye, et progressivement se déployer en passant de l’asservissement à la manipulation, du harcèlement à l’achat compulsif, d’un état d’hypnose à la colère, pour finalement être libérés par leur conscience qui s’éveille.
Texte, mise en scène, vidéos et bandes sonores : Christelle Vinsonneau
Composition musicale et direction musicale : Sylvia Cazeneuve
Ecriture pianistique : François Riu-Barotte
Création lumière : Mathilde Montrignac
Chorégraphie : Hélène Boixel
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samedi 3 août à 20h30
dimanche 4 août à 16h30
théâtre de Marbre de Saint-Béat
Voici la dernière création des Rencontres Lyriques de Luchon. Tout commence par la projection d’un film muet mais pas vraiment muet puisqu’il est mis en sonorité avec les bruitages, les dialogues énoncés en direct par des acteurs et la musique composée spécialement est jouée par des musiciens vraiment présents.
Le titre du spectacle donne le ton « Santyé vavang » qui pourrait se traduire par ‘en dehors des sentiers battus’. Ce spectacle retrace l’histoire de Théophane, jeune esclave qui travaille dans les champs de cannes à sucre de l’île de La Réunion et de sa rencontre avec Fifine qui vient d’être arrachée des bras de sa famille. Ils vont avoir beaucoup d’amour et de tendresse l’un pour l’autre mais refusent de donner naissance à un enfant qui ne naitrait pas libre.
Pour ses qualités artistiques et son engagement, ce spectacle a reçu le label de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage./image%2F1576985%2F20210622%2Fob_1df5fe_affiche-7lues.jpg)
Ce spectacle mêle différentes formes d’art pour créer une poésie sonore scénographiée et déambulatoire jouant sur les mots et les poèmes en exacerbant leurs musicalités avec divers instruments de musique dont certains ont été créés avec des objets recyclés et avec des espaces sonores réalisés numériquement.